Agriculture raisonnée

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« L’agriculture raisonnée est un mode de production agricole dont le principal objectif est d’optimiser le résultat économique du producteur tout en maîtrisant les quantités d’intrants (en particulier les substances chimiques telles que les engrais ou autres produits phytosanitaires) afin de limiter au maximum leurs impacts négatifs sur l’environnement.

Elle a pour objectif d’adapter les apports en éléments fertilisants aux besoins réels des cultures en tenant compte des éléments présents dans le sol et du rendement potentiel de la plante. 8 organismes certificateurs sont habilités à délivrer les qualifications agriculture raisonnée : Aclave, Afaq-Ascert International, Certilim, Certipaq, Moody Certification France, Ocacia, Qualité France SA, Ulase.

  • Au niveau de la protection des cultures, elle permet de raisonner au mieux les apports de pesticides grâce à des seuils d’intervention, des pièges, des comptages sur le terrain ou encore des modèles de prévision; dans le but de réduire au maximum les résidus de produits phytosanitaires dans le milieu naturel (eau, air, sol, produits alimentaires).
  • Au niveau de la fertilisation, l’agriculture raisonnée a pour objectif d’adapter les apports en éléments fertilisants aux besoins réels des cultures en prenant en compte les éléments déjà présents dans le sol et l’objectif de rendement. Pour cela, un bilan azoté est nécessaire pour connaître la dose réelle d’azote à apporter.

Ce mode de production nécessite donc un suivi régulier et systématique des cultures et des sols, afin de limiter les usages de produits phytosanitaires ou engrais au strict nécessare.

Ainsi, l’agriculture raisonnée est un mode de production prenant en compte de manière équilibrée les objectifs économiques des producteurs, les attentes des consommateurs et le respect de l’environnement.

  • En effet, grâce à l’agriculture raisonnée tout le monde s’y retrouve :

-Le producteur réduit ses dépenses liées aux produits phytosanitaires ou autres engrais. De plus, en apportant moins de substances chimiques, l’exploitant se trouve alors moins confronté à ces dernières. Il est alors moins en contact avec elles, ce qui lui permet d’être beaucoup moins exposé à leurs risques à court terme (allergies, intoxications, rougeurs…) mais aussi à plus long terme (risques de cancers en particulier).

Le consommateur ne peut que mieux s’en porter car il dispose d’aliments moins chargés en résidus de substances chimiques le plus souvent très nocives pour la santé. »

L’association FARRE :

logoFARRE

« Depuis 1993, l’association FARRE (Forum de l’Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement) est chargée de développer, coordonner et promouvoir au niveau national l’agriculture raisonnée.

La qualification en tant que exploitation agricole raisonnée est une procédure permettant d’attester qu’une exploitation satisfait aux exigences contenues dans le référentiel national de l’agriculture raisonnée défini par le FARRE. Elle est reconnue par la loi française avec la parution de décrets et arrêtés publiés au journal officiel.

La décision de demander la qualification appartient à l’agriculteur. Elle est attribuée pour une durée de cinq ans sur décision de l’organisme certificateur après un audit sur place de l’exploitation. Pendant cette période de cinq ans, un contrôle inopiné est réalisé sur les exploitations qualifiées.

Ce dispositif propose à tous les agriculteurs d’adhérer, sur une base volontaire, à une démarche de qualification portant sur une approche globale de leur exploitation.

Une subvention de l’Etat peut être accordée pour inciter les exploitations à s’engager dans le dispositif de l’agriculture raisonnée. Elle permet de prendre en charge une partie des surcoûts liés à l’obtention de cette qualification. Cette aide couvre l’ensemble du territoire national. Elle est versée aux exploitations qualifiées au titre de l’agriculture raisonnée, à la date de dépôt de la demande. La qualification est attestée par un organisme certificateur reconnu.

Le montant forfaitaire de l’aide est fixé à 1.000 euros par exploitation. »

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