L214 éthique & animaux
Rejoignez ce groupe d’action sur
C’est une association loi 1901 centrée sur les animaux utilisés dans la consommation alimentaire (viande, lait, œuf, poisson), s’intéressant à leur conditions d’élevage, de transport, de pêche et d’abattage.
Ce nom un peu mystérieux fait référence à l’article L214 du code rural : en 1976, les animaux y sont pour la première fois désignés en tant qu’êtres sensibles.
Article L214-1 : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »
L’association articule son travail sur 3 axes complémentaires :
- Rendre compte de la réalité des pratiques les plus répandues, les faire évoluer ou disparaître par des campagnes d’information et de sensibilisation. Repérer et tenter de faire sanctionner les pratiques illégales par des actions en justice.
- Démontrer l’impact négatif de la consommation de produits animaliers et proposer des alternatives.
- Nourrir le débat public sur la condition animale, soulever la question du spécisme et des autres pratiques qui leur nuisent.
Spécisme : Discrimination fondée sur le critère d’espèce. Le spécisme conduit à accorder moins d’importance aux intérêts des animaux non humains par rapport à ceux des humains. On peut aussi ranger sous ce terme la préférence pour les animaux de compagnie, par rapport aux animaux d’élevage, qui conduit par exemple à manger du cochon mais pas du chien)
Consommation responsable :
L214 encourage les consommateurs à adopter une attitude d’achat responsable, au mieux en se passant de produits d’origine animale, au minimum en réduisant leur consommation de tels produits et en refusant ceux issus des élevages intensifs.
Vers une civilisation sensibiliste :
L214 s’inscrit dans un mouvement qui souhaite une société attentive aux besoins de tous les êtres sensibles à l’opposé des courants prônant discrimination, haine ou xénophobie.
L214 souhaite que notre société en arrive à reconnaître que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition, et ne permette plus qu’ils soient utilisés comme tels. Ils sont eux aussi des habitants de cette planète et leurs intérêts méritent considération.