Lettre ouverte en faveur de l’i-boycott

i-boycott

http://www.i-boycott.org

(Lancement le samedi 4 juin 2016)

RÉAGISSONS, DEVENONS DES ACTEURS-CONSOMMATEURS A PART ENTIÈRE !!!!

 

Nous sommes nombreux à avoir signé une pétition en faveur de pratiques environnementales saines. Dernièrement, la pétition contre le TAFTA ou TTIP (traité transatlantique de libre échange) a récolté plus de 3 millions de signatures. Or, Bruxelles n’a accordé aucune attention à cette démarche ni pris en compte l’avis du peuple.

Malheureusement, ces actes citoyens n’ont que peu d’impact au niveau politique. En effet, nos élus ainsi que les organismes d’autorisations sanitaires subissent des pressions de lobbys industriels, n’écoutent plus les peuples et ne se soucient guère de santé publique.

Il est évident que cela ne suffit pas à répondre aux attentes populaires en matière de salubrité publique et d’écologie. Je vous invite donc à découvrir l’i-boycott (boycott citoyen de consommateurs). Ce nouvel outil sera bientôt à votre disposition pour inciter fortement les multinationales à changer leurs pratiques.

Rappelons-nous Coluche qui disait : «Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas». C’est pourquoi toucher aux dividendes est le meilleur moyen d’imposer nos choix aux entreprises visées et d’empêcher les conflits d’intérêts qui gangrènent notre société.

 

Notre planète n’en peut plus, elle subit depuis de nombreuses années l’impact de l’homme à tous les niveaux :

  • Dans nos mers, le plastique que l’on rejette est présent sous forme de Gyres et les microparticules qui en découlent empoisonnent toute vie aquatique.
Les cinq Gyres du monde par futura-sciences.com

Les cinq Gyres du monde par futura-sciences.com

GYRES (Continents de plastique au sein des océans.)

Les méthodes de pêche, toujours plus perfectionnées, ne laissent aucune chance aux poissons. Leur habitat est détruit par le chalutage dans les hauts fonds. Des espèces non ciblées sont pêchées et disparaissent (dauphins, tortues, requins…). Les filets gigantesques arrachent sans distinction petits et grands à leur milieu naturel.

Il faut promouvoir une pêche durable, acheter les produits de la mer affichant le logo MSC et ainsi avoir un comportement responsable.

logo MSC

  • Dans nos champs, la déforestation et la monoculture intensive sont la norme, avec son cortège de traitements qui appauvrissent la terre et polluent l’environnement. Pour preuve, la disparition des espèces animales sensibles comme l’abeille, la grenouille, l’escargot ou encore l’écrevisse de nos rivières. Tout un écosystème en péril à force de décennies de traitements chimiques dans nos campagnes.

 

  • Dans nos fermes ou fermes-usines, le développement de l’élevage intensif se démocratise. Les animaux sont considérés comme de simples produits de consommation et leur bien-être n’est plus à l’ordre du jour. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la sélection des espèces les plus productives, le confinement des bêtes et les pratiques barbares sont devenues la norme.

 

En clair, nous observons :

L’accaparement des terres aux quatre coins du monde pour les cultures intensives.

Le pillage des nappes phréatiques qui nous appartiennent à tous par des sociétés qui fabriquent des sodas ou qui pratiquent l’embouteillage d’eau de source.

La mainmise sur les semences paysannes par l’inscription obligatoire au catalogue officiel des espèces et variétés.

 


Toutes les espèces non inscrites ne peuvent être vendues mais seulement échangées, d’où la disparition d’espèces non conforme aux exigences des semenciers. De plus, ils peuvent porter plainte contre des agriculteurs qui exploitent des variétés qui n’ont pas le Certificat d’obtention végétale (COV).

Il existe même une « police des semences » spécialisée dans la traque des agriculteurs utiliisant ou échangeant illégalement les graines qu’ils récoltent. Même ceux qui se passent des variétés commerciales doivent payer une taxe. Le « Brevet sur le vivant » (équivalent Américain du COV) interdit complètement aux agriculteurs de ressemer leur récolte.

Tout cela démontre comment les multinationales s’approprient le vivant pour en tirer des profits substantiels. Cette monopolisation des ressources est illégale. Elles font parties du patrimoine de l’humanité et, de ce fait, nous appartiennent de droit.

Du champ à l’assiette, nous observons que les aliments que nous consommons sont remplis de substances dont l’effet sur notre organisme peut s’avérer dangereux. Les doses acceptables sont définies par les instances dirigeantes qui omettent de prendre en compte l’effet cocktail du mélange de plusieurs molécules et l’impact que cela aurait sur notre santé.

  • Dans nos cultures, les végétaux sont traités avec des pesticides, des herbicides, des fongicides, des acaricides, des régulateurs de croissance et des répulsifs. Que dire aussi de l’omniprésence des OGM (organismes génétiquement modifiés) qui peut soulever un certain nombre de questions éthiques.

 

  • Dans nos élevages, les animaux subissent des traitements à base d’antibiotiques, d’hormones et sont nourris avec des semences modifiées, des farines animales ou des bonbons périmés car c’est encore moins cher. De tout temps, les animaux d’élevage ont étés herbivores, respectons l’ordre naturel des choses!

 

  • Dans l’industrie agroalimentaire, on ajoute une multitude d’additifs tels que les conservateurs, des exhausteurs de goût, des agents de texture, des colorants… ainsi qu’une quantité excessive de sel, sucre et graisse. L’excès de sel utilisé comme exhausteur de goût. Le sucre présent dans toutes les préparations sucrées et salées se révèle addictif au même titre qu’une drogue dure. Les matières grasses comme l’huile de palme ou l’huile de noix de coco saturent de calories nos aliments.

 

Le devoir d’information et le manque de transparence :

Comment peut-on imaginer être en bonne santé quand les industriels peu scrupuleux nous gavent de produits transformés? Ils pratiquent la désinformation pour contrer les lanceurs d’alerte est influencer ceux qui autorisent leurs produits à la consommation (FDA : Food and Drug Administration pour les États-Unis ou l’AESA : Autorité européenne de sécurité des aliments pour l’Europe). Rappelons que ces instances sont là pour nous protéger et appliquer le principe de précaution!

Par exemple, l’aspartame (édulcorant artificiel) est toujours autorisé malgré de nombreuses études qui confirment sa nocivité. A l’époque de sa mise sur le marché, dans les années 70,  il était en concurrence avec la miraculine qui permet de sucrer sans aucune calorie. Pour finir, la FDA a interdit la baie au bénéfice de l’aspartame. (cet édulcorant fut découvert en 1965 par James Schlatter, chimiste de la société G.D Searle & Company)

miraculine

miraculine : baie rouge du Ghana

réhabilitée par Robert Harvey et feu la société MIRALIN.

Ou encore, le classement du glyphosate (cancérigène probable) comme non-dangereux. Il est triste de voir le principal syndicat agricole français ainsi que le ministre de ce secteur Stéphane Le Foll soutenir avec force cette agriculture chimique. Et cela au risque d’empoisonner les producteurs, les éleveurs et nous consommateurs qui finissons par acheter. Dernière nouvelle anecdotique qui concerne la gente féminine, de récentes études de chercheurs ont démontrées que  85 % des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient du Roundup (l’herbicide de Monsanto utilisé dans les cultures de coton).

Consulter cette info à cette adresse :

http://www.sciencesetavenir.fr

Et que dire des conséquences observées sur la population. Entre allergies, maladies cancéreuses ou dégénératives, malformations de nouveau-nés, infertilité croissante… et bien d’autres pathologies encore. De nombreux reportages dénoncent ces faits et les initiatives populaires sont de plus en plus organisées pour combattre ces multinationales qui se croient au-dessus des lois et utilisent leurs mannes financières pour imposer leur modèle de production.


Si autrefois manger rimait avec santé,

aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

 


Pour sauvegarder notre vie, la biodiversité et notre patrimoine culinaire, il est primordial de changer nos habitudes alimentaires par le biais de pratiques saines, responsables et respectueuses de la nature.

  • Nous devons développer une agriculture raisonnée via la permaculture, l’agro-écologie ou la polyculture-élevage.

 

  • Il nous faut aussi manger moins de viande et nous préoccuper du bien-être des animaux qui ne sont pas des produits mais des êtres vivants doués de sensibilité. Au-delà du côté éthique, il faut savoir que l’élevage industriel est une source de pollution importante.

 

  • Nous avons aussi intérêt à varier notre alimentation, consommer des aliments locaux et de saison afin de retrouver la santé et faire travailler les producteurs de proximité.

 

Les industriels de leur côté nous doivent la transparence sur tous les processus de fabrication, d’élevage et de culture de denrées consommables. Nous devons nous préserver de la malbouffe et transmettre aux générations futures une planète saine, en harmonie avec le vivant.


L’alimentation est une question de santé publique.

Nous devons donc être informés de façon claire et sûre

par rapport à ce que nous ingérons.


Pour résumer, nous sommes tous des « acteurs-consommateurs » ou des « consommacteurs ». Ainsi, nous pouvons légitimement soutenir ce projet d’i-boycott afin d’imposer ou de suggérer un autre mode de consommation. Encourageons d’autres pratiques basées sur des valeurs différentes de celles de  rentabilité et de profit. Le but est de préserver notre biodiversité, de promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement, de sauvegarder notre santé et notre terre nourricière.


 

RÉAGISSONS, DEVENONS DES ACTEURS-CONSOMMATEURS A PART ENTIÈRE !!!!

 


Je vous invite à découvrir la charte de la terre sur :

http://r-eveillez-vous.fr

Pour découvrir une autre philosophie du travail de la terre visiter :

http://www.lams-21.com/

« Site Crée par Claude et Lydia Bourguignon, le LAMS est un laboratoire d’analyse de sol spécialisé dans l’étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d’améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. »

Ainsi que :

http://www.colibris-lemouvement.org

« Initiateur du Mouvement Colibris, reconnu expert international pour la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France. »

Visitez le site de Greenpeace pour tout connaitre sur les techniques de pêche industrielles :

http://www.greenpeace.org

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